Le train des mouettes est un train touristique associatif en circulation depuis 1984 sur 21km de voie ferrée qui séparent Saujon de la Tremblade sur la ligne de Saujon à la grève.
Seul chemin de fer à vapeur de Charente-Maritime, il dessert sur les gares de Fontbedeau, Mornac-sur-Seudre, Chaillevette, étaules et arvert en Charente-Maritime (nouvelle aquitaine).
La ligne est ouverte en 1876 par la compagnie du chemin de fer par la Seudre et se prolonge alors jusqu’au chenal de la grève à la Tremblade.
En 1880 la ligne est rachetée par l’administration des chemins de fer qui absorbera en 1908 la compagnie des chemins de fer de l'ouest en faillite. Le réseau de l'état après sa fusion avec les autres compagnies ferroviaires nationale en 1938 devient la SNCF.
En 1939 la ligne est fermée au trafic des voyageurs mais poursuis son activité au transport de marchandises.
En 1980 la SNCF ferme la ligne à tout trafics alors que les trains d'huitre circulent encore au départ de la Tremblade dans la foulée la portion entre la gare de la Tremblade et le terminus de la grève est déférée.
En 1984, l'association du chemin de fer touristique de la Seudre (CFTS) refait naitre la ligne et y faisant circuler un train touristique
En 2002 le CFTS cesse l'exploitation touristique. L'infrastructure (Voie, gares et dépôt de Chaillevette) est alors rachetée par le département de la Charente-Maritime.
Entre 2004 et 2006 l'exploitation de la ligne est confiée à l'entreprise Véolia transport par le biais de sa filiale CFTA.
Aucun train ne circule en 2007.
En 2008, l’association trains et traction se voit confier l'exploitation de la ligne et pérennise l'activité. L'exploitation touristique a lieu de début mai à la fin septembre avec des circulations quotidiennes en juillet et aout. Quelques trains spéciaux sont organisés en saison ou hors saison comme le train des loupiottes ou le train éclade de moules.
Le bureau est à la gare de Saujon chemin vert et l'atelier à Chaillevette au milieu de la ligne.
Ce voyage de 21km nous fait revivre l’époque à travers un voyages entouré de verdure. Le départ débute depuis les 2 gares touristiques relié par la ligne ferroviaire : d’un côté celle de la Tremblade qui est au cœur des marais de la presqu’ile d’Arvert et de l’autre, la gare de Saujon, un bourg traversé par la Seudre Le train longe une partie de l’estuaire de la Seudre, le plus petit fleuve en France. Il s’étend sur 67km avant de rejoindre l’atlantique, Bordé par une mosaïque de voies d’eau, de marais salant, de vasières, de chenaux, de pâturages, de bassins et village ostréicoles il constitue un territoire unique à visiter à bord du train à vapeur d’une vitesse de 25km/h !
A la gare de la Tremblade, le bureau d’accueil des visiteurs est tout simplement une voiture postale de 1926. C’est un lieu emblématique retraçant l’histoire du métier des ambulants postaux qui n’existe plus aujourd’hui. D’anciens objets sont exposé dans cette voiture.
A bord des bénévoles guident les voyageurs tout au long de ce charmant voyage.
Vêtue d’habit les chefs de train, partage avec nous une multitude d’informations sur l’histoire de cette « dame de fer » qui captive tous les regards. En effet, la locomotive « progrès », datant de 1891, figure parmi les premières sorties des usines du creusot en pleine révolution industrielle. Cette locomotive a la particularité de transporter le charbon qui l’alimente près de ses 2 réservoirs d’eau, de part et d’autre de la chaudière pour faire l’aller-retour de la Tremblade à Saujon. Pour 42km cette locomotive de plus de 130ans a besoins de 3500 L d’eau et près de 800kg de charbon.
Des coups de sifflets sont émis sur le quai pour demander le départ du train dans une succession de bruits sourds, faisant une pennache de fumée. Aux commandes de la locomotive, 3 hommes se partagent les taches : le chauffeur s’occupe d’alimenter la combustion du charbon à la pelle, le conducteur et le mécanicien. Faire fonctionner une locomotive vapeur est un métier physique.
Pendant le trajet on peut apercevoir des panneau « S » qui indique à la locomotive de sifflet ou de klaxonner s’il s’agit d’un diesel.
A la gare de Chaillevette, se passe la remise de charbon dans la locomotive.
La ligne entre terre et mer quittant la Tremblade pour Saujon aurait pu définitivement disparaitre. Elle a été ouverte en 1876 pour le transport des marchandises locales (sels, résine, vinaigres et huitres). Au début des années 1980, deux passionnés observe en ayant mal au cœur cette voie ferroviaire désaffecté, fermé définitivement par la SNCF. Très vite, l’idée de faire revivre ces rails font envie dans les esprits de ces deux personnes, Richard Verger et François Pineau. L’association du chemin de fer touristique de la Seudre » voit le jour et des bénévoles donnent toute leurs forces pour réunir le matériel nécessaire à l’exploitation des rails . Les années qui suivent sont marqué par des difficultés financières et ce ne sera que en 2008 qu’une poignée d’amateurs et d’anciens cheminots fondent l’association qu’on connait aujourd’hui : train et traction pour reprendre le « train des huitres » rebaptisé « le train des mouettes » sur cette ligne de chemin de fer désormé destiné à la propriété du département de la Charente-Maritime. Depuis, grâce à l’acharnement de plus de 120 bénévoles, ces locomotives sont rénovées, entretenues et transportent de nos jours plus de 35000 visiteurs annuels. Les 2 locomotives à vapeurs utilisées sont originaires des usines du creusot et datent de 1912 et 1891. Cette dernière est la plus vielle qui circule encore en France : la Schneider de 1891. Tout ça grâce à la transmission du savoir, devoir de mémoire et préservation du patrimoine ferroviaire qui constituent les profondes motivations de cette équipe de passionnés nous accompagnant dans ces voyages !
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